Voilà un disque qu'il est pas pour les petits joueurs. Autant les précédents opus du groupe ne m'avaient pas attiré plus que ça (deux raisons à ça : la moindre qualité des passages mélodiques, même sur alaska, et la production, très moyenne surtout sur le chant), autant celui-ci va finir dans mon top 5 de l'année. Bluffant. Un énorme pavé de 64 minutes, plus dense que tout ce que j'ai rencontré jusqu'ici, d'une variété à la limite de l'indigestion - mais juste à la limite, car le mélange des genres, poussé à l'extrême, est régulé tout au long de l'album par une cohésion et une technicité qui forcent le respect.
Clairement LA grosse surprise de l'année pour moi, voire même la révélation. Ce groupe officie désormais dans les plus hautes strates de la musique à mes yeux et a pondu ici un pur chef-d'oeuvre, surprenant, innattendu, progressif à l'extrême (jeu de mot offert par la maison), en un mot : remarquable.
Bien sur les allergiques à la double pédale et au growl, voire au délire survitaminé façon Spastic Ink ou même Electrocution 250, doivent passer leur chemin, à moins d'avoir vraiment du courage, car c'est un disque éprouvant, même quand on sirote du Opeth ou du Mastodon tous les matins. Passer du thrash à la polka ou du rock alternatif au death entre chaque "couplet" (si tant est qu'on puisse les distinguer) demande un temps d'adaptation : les férus du groupe seront en terrain connu, mais il vaut mieux prévenir.
Grosse baffe en tous les cas, à écouter d'urgence ! Note personnelle : la partie instrumentale qui clôture White Walls (et l'album par la même occasion) est monstrueuse et devient écoute après écoute un de mes meilleurs moments de musique (ces parties de gratte, sérieux... hallucinant).
Clairement LA grosse surprise de l'année pour moi, voire même la révélation. Ce groupe officie désormais dans les plus hautes strates de la musique à mes yeux et a pondu ici un pur chef-d'oeuvre, surprenant, innattendu, progressif à l'extrême (jeu de mot offert par la maison), en un mot : remarquable.
Bien sur les allergiques à la double pédale et au growl, voire au délire survitaminé façon Spastic Ink ou même Electrocution 250, doivent passer leur chemin, à moins d'avoir vraiment du courage, car c'est un disque éprouvant, même quand on sirote du Opeth ou du Mastodon tous les matins. Passer du thrash à la polka ou du rock alternatif au death entre chaque "couplet" (si tant est qu'on puisse les distinguer) demande un temps d'adaptation : les férus du groupe seront en terrain connu, mais il vaut mieux prévenir.
Grosse baffe en tous les cas, à écouter d'urgence ! Note personnelle : la partie instrumentale qui clôture White Walls (et l'album par la même occasion) est monstrueuse et devient écoute après écoute un de mes meilleurs moments de musique (ces parties de gratte, sérieux... hallucinant).